La technique manuelle de transformation de l’huile de palme est bien connue et maitrisée par les femmes rurales de la Casamance notamment celles du Balantacounda et du village de Birkama en particulier. En fait, chaque année après les récoltes de la grande saison, les femmes s’organisent par cooperatives, groupements d’interêt , groupes d’affinité, associations pour la fabrication de l’huile de palme. Cette fois- ci, elles s’affairent avec les hommes autours de l’U.D.B(Union pour le Dévelopement de Birkama)
en vue de répondre aux questions de dévelopement de leur cher Birkama . Cette activité économique qui a traversée les épogues est bien lucrative dans la localité.
Toutefois, le processus de transformation de cette huile tant prisée n’est pas une tȃche aisée. D’emblée, il faut trouver des récolteurs de fruits qui feront le tour des palmiers le plus souvent étendus au bord des rizières. Les femmes et les hommes se chargent du ramassage des régimes palmier par palmier puis du tarnsport vers les maisons. Après cette étape, il faut détacher les noix des régimes puis les sécher pendant plusieurs jours. Après l’étape du séchage suivra le broyage.
C’est à partir de là que les braves femmes commencent le véritable travail de transformation. En fait, après avoir séparé la pulpe de la coque , elles pressent le noyau restant pour obtenir l’huile de palmiste brute. Le produit obtenu du raffinage, après quelques heures de repos sera longuement bouillie.
C’est après ce fastidieux travail de transformation que sortira le produit fini, huile de palme, que nous trouvons toujours dans les grands marché du Sénégal et du monde entier.
Ce travail d’extraction bien que pénible demeure passionant pour ces braves dames qui cherchent inlassablement des partenaires pouvant les soulager en leur trouvant des matériels de transformation moderne.
